Lorsque l’on réside au sein des quartiers populaires, parfois les détritus deviennent nos voisins. Malgré la rénovation urbaine qui a amélioré de façon significative les conditions hygiéniques, une minorité pollue le quotidien des habitants : crachat dans les cages d’ascenseurs, urines dans les escaliers, jets de détritus aux pieds des immeubles pour ne citer que cela.
On peut trouver de tout dans les parties communes des logements sociaux et plus rien n’étonne ses résidents.
Afin de sensibiliser ses habitants, le bailleur I3F -aidé par des associations de proximité -organise annuellement « la semaine de la propreté ». Le but étant de réunir petits et grands autour du thème de la propreté, du recyclage et du développement durable.
Le potager réalisé aux pieds des immeubles avec l’association Berges et les enfants du quartier.
Comme tous les ans, les enfants encadrés par les associations ont entrepris une manifestation à la fois festive et éducative. En effet, munis de sacs poubelle et de pinces à déchets, ils ont effectué un parcours du quartier durant lequel ils ont tenté d’assainir leur environnement.
Cet évènement rassemble essentiellement des enfants, c’est pourquoi nous avons souhaité faire participer jeunes et adultes à travers la réalisation d’un micro-trottoir.
Durant plusieurs jours, les jeunes d’Urban Street Reporters sont partis faire du porte à porte à la rencontre des habitants et au contact des passants afin de recueillir l’avis de ces derniers concernant l’état de leur quartier. Bien sûr, sans distinction d’âge ou de sexe.
Une minorité des personnes rencontrées s’est gardées de donner son témoignage par peur que leurs propos ne soient détournés. Tandis que d’autres ont salué notre action tout en exposant des avis aussi intéressants que pertinents.
Le micro trottoir a été diffusé lors de la journée de la propreté au centre social Dulcie September. L’implication et le travail des jeunes ont été accueillis avec enthousiasme notamment sur les réseaux sociaux où les habitants n’ont pas hésité à encourager notre démarche citoyenne mais aussi à exprimer leur malaise. Néanmoins, nous ne perdons pas espoir d’une amélioration dans nos quartiers.
Malheureusement certains habitants ne respectent pas le travail des enfants.
Et vous ? Que proposez-vous afin de lutter contre ce fléau ? N’hésitez pas à nous proposer des suggestions par un commentaire ou via les réseaux sociaux.
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