2 mois confinés à 3 dans un appartement HLM de 50 m² à peine 100 m² du commissariat de police . La description laisse vraiment présager un confinement galère. Surtout quand on vit comme « les irrésistibles gaulois » dans l’une des rares zones de logements sociaux de la ville . On a assez mal vécu la situation au début , mon mari,mon fils de 13 ans et moi. Les devoirs à gérer , la cohabitation 24/24, l’inquiétude de l’avenir. Et puis grâce aux réseaux sociaux, on a découvert comment les autres vivaient le confinement. On a découvert les contrôles de police abusifs, la précarité et la détresse dans certains quartiers. Et là, on a commencé à relativiser. C’est vrai on habite dans HLM ,mais on a pris conscience qu’on avait un cadre assez agréable.
J ai réalisé qu’à moins de 200 m, il y a avait une forêt, à peine un kilomètre un château du 14ème siècle, ou encore une ferme écologique. Alors j ai profité de chacune de mes ballades autorisées comme une destination de voyage . J’ai pu découvrir la beauté du monde qui m’entoure. J’ai eu la chance de croiser des animaux sauvages : une biche, un chacal ou encore un serpent. Incroyable. Tout ça à peine 1 km de chez moi. Et puis j’ai pris le temps de regarder des séries. Merci Franck Gastambide pour Validé. J ai également pris le temps de travailler sur des projets perso que j’avais mis de côté notamment l’écriture d’un court-métrage et d’une série. J’ai pu compté sur l’appui de mon fils Benjy pour ces projets. Mais ce que j ai fait le plus durant le confinement, c’est réfléchir. Réfléchir à l’impact que je voulais avoir dans le monde d’après. Le confinement m’a fait réaliser que j’avais beaucoup de chance 🍀 . Aujourd’hui, je veux et je me dois d’apporter davantage aux autres. La première chose que je veux faire après le deconfinement : impacter positivement.
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Victorine Teamhesse Cité des Valanchards
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